Koenigstein Youth
Un concert prévu de longue date, un vendredi soir la veille des vacances scolaires, avec des groupes variés, dans un squat proche de sa fin, forcément çà attire du monde non ? Il semblerait que non, du moins pas autant qu'on aurait pu le prévoir, la faute à la soirée de la veille un peu trop arrosée pour certains semblerait-il...
C'est pas pour çà qu'on va se laisser abattre, c'est d'ailleurs l'impression que donnent les Montbriso-stéphano-lyonnais (?) de Koeningstein Youth, de retour à Lyon plus d'un an après leur précédent concert (à grrnd zero avec kiss the bottle, sugartown cabaret et Aussitôt mort je crois bien). Le hardcore rapide et énervé des ex-Chachi Arcola et Ken Park est toujours aussi efficace et rapide, le seul tord qu'on pourrait trouver à ce concert est qu'il ait lieu en début de soirée, car le public ne semble pas encore vraiment près à affronter autant d'énergie.
Le deuxième groupe à jouer est Pare-buffle, un groupe de Strasbourg avec quelques membres de groupes illustres du collectif de la Grande triple alliance de l'Est. C'est pas que je veux faire à chaque fois le coup du "je vais à un concert, mais je le chronique sans avoir vu tous les groupes" mais très honnêtement, je n'ai jamais aimé et/ou compris un seul des groupes sortis de ce collectif à l'exception notable de A.H. Kraken, donc forcément, quand je me retrouve alpagué dans une discussion cool dans la salle principale du squat, j'ai du mal à trouver la motivation pour descendre jeter un oeil à un groupe qui y est plus ou moins directement affilié. Donc je n'ai absolument rien à dire sur Pare-Buffle, mais peut-être que c'était bien.... à revoir une autre fois.
On enchaîne avec Post-War Depression, groupe allemand avec un alsacien dedans, et le style change considérablement (enfin j'imagine) puisqu'on passe à un registre hardcore-crust très similaire à celui de leurs compatriotes de Gun mob présents au même endroit deux semaines plus tôt. Que dire.... je ne suis pas le plus grand fan du genre, mais un concert de ce style joué par des gens cools une fois par trimestre dans un lieu prompt à la bonne humeur, je suis assez preneur. Bon je ne vais pas décrire leur musique, mais comme à chaque fois que je vois ce genre de groupe avec une chanteuse, je me dis toujours que ce genre de musique passe toujours mieux avec un chant féminin, aussi hurlé soit-il, car cela évite de tomber totalement dans la virilité la plus ennuyeuse. Suis-je sexiste pour penser çà ? Le débat est ouvert.
Les canadiens de Spectres jouent en dernier, et là c'est plutôt dans une veine post-punk mélodique proche de Wipers / The Estranged (désolé j'ai pas beaucoup plus de références) J'ai pas tout vu, mais j'ai bien aimé ce que j'ai vu...